Connaissances utiles sur la Touraine

          

La cité Gallo-Romaine :
C'est au 1er siècle de notre ère qu'est mentionné pour la première fois le nom de Caesarodunum ("la colline de César"), nouvelle cité destinée à devenir le chef-lieu du peuple des Turons romanisés. Quelques témoins de cette époque sont visibles au nord-est de la ville, dans le quartier de la cathédrale : Mur du castrum du Bas Empire près de l'actuelle rue du Petit Cupidon, Poterne de la cité du Bas Empire donnant sur la Loire, au pied du Château royal, vestiges des thermes d'une habitation privée, Tour gallo-romaine, vestige de la première enceinte (cour du Musée des Beaux-Arts), Souterrain du Musée des Beaux-Arts (visites sur demande).

   

Naissance et rayonnement d'un nouveau centre urbain :
Le Châteauneuf de Saint Martin

Dès le IVème siècle, le rayonnement de
Saint Martin, évèque de Tours, puis le culte fervent de ses reliques dans la chapelle construite sur son tombeau, suscitent la création d'un nouveau centre d'activités. L'édifice construit par la suite devient un des hauts lieux du christianisme occidental. Des multitudes de pèlerins se pressent vers ce qui est alors un des plus grands sanctuaires du monde chrétien, assurant à la ville renommée et prospérité.

   

La capitale de fait du royaume :
Au XIVème siècle, la ville unifiée (Cité et Châteauneuf) connaît un nouvel essor. Du milieu du XVème à celui du XVIème siècle, la ville devient l'asile de la royauté en péril, puis le siège de sa puissance retrouvée.
Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François 1er reviennent toujours avec prédilection dans la ville où se trouvent leurs principaux ministres et conseillers. L'industrie de la soie est florissante (800 maîtres, 6000 compagnons). Elle est favorisée à son origine par Louis XI qui implante le premier groupe de fabricants soyeux. La vente des étoffes se faisait place FOIRE LE ROI lors de 2 grandes foires annuelles de 15 jours, en Mai et en Septembre.

   

Berceau de la première renaissance française :
Tours porte encore aujourd'hui les signes d'un essor artistique sans précédent. De nombreux chefs d'oeuvre de cette époque sont toujours visibles comme le
tombeau du dauphin et de son frère, le sommet des tours de la cathédrale, les vestiges du cloître SAINT-MARTIN, les hôtels GOUIN et BABOU de la BOURDAISIERE.

   

L'époque Classique, les grands travaux du XVIIIème siècle : le nouveau cadre urbain
Le célèbre intendant de l'administration royale, François Pierre du CLUZEL, mène la principale transformation urbaine avec le nouvel axe méridien de la ville, perpendiculaire à la Loire, alors que l'ancien lui était parallèle. La ville est traversée en son milieu du nord au sud par une artère de plus de 6 km; percée de la Tranchée dans le coteau de Saint-Symphorien, construction d'un pont neuf, appelé aussi
Pont de Pierre et aujourd'hui Pont Wilson, création de la rue Royale (rue Nationale) rejoignant la levée de Grammont (avenue de...) et l'actuelle sortie sud de la ville à travers la vallée du Cher.

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